Bonjour, je suis KOUYA LOUDY du Gabon. Je bénis Dieu pour des telle initiative. Pourrai-je entrer en contact avec des moniteurs du Tchad?
Bonjour. J'aimerais savoir si l'ONG CNFA a un siège au Tchad. Je suis intéressé par les offres d'emploi de cette ONG. Merci
Merci pour le relais d'information
Ukraine
Au cours d'un point de presse fait ce lundi 27 juin, le Secrétaire Général du Syndicat National des Agents de Développement Rural, BAGAO NDIKWE BADINGA dénonce l'état d'urgence alimentaire et en même propose des pistes de solutions.
Le 1er juin 2022, les hautes Autorités de la République ont, par Décret, déclaré l'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
Cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle a attiré l'attention du SYNADER et l'amène à faire une analyse quelque peu critique en dépit des potentialités dont dispose le Pays.
Le Tchad est un Pays à vocation Agro-Sylvo-Pastoral qui dispose des vastes étendues des terres arables, de l'eau et des écoles de formation des techniciens dans les domaines agricole et pastoral.
Depuis deux décennies il est entré dans le cercle des Pays producteurs de pétrole. Plusieurs Projets et Programmes interviennent dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Des institutions des recherches et de vulgarisation existent. Au-delà, l'agriculture est dite modernisée par l'acquisition des tracteurs depuis plus d'une décennie, bien d'autres potentialités qui peuvent permettre de produire assez pour nourrir et au besoin exporter des excédents des productions.
Le SYNADER se pose la question de savoir qu'est qui peut justifier cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle?
Au regard des résultats de la campagne agricole 2021/2022 produits lors des journées-bilan et programmations de la campagne 2022/2023 tenues à Amtiman, il ressort que les superficies des céréales et des tubercules ont connu une baisse de 3.7% et 5,3% respectivement. La production céréalière est en baisse par rapport à celle de 2020 et par rapport à la moyenne quinquennale de 9,09% et 9,14%.
La production des tubercules est également en baisse de1, 5% et en dessous de la moyenne de (-8,5%).
A la question de savoir qu'est-ce qui est à l'origine de cette baisse qui est observée sur tous les plans, l'on doit se demander également quels ont été les moyens mobilisés pour cette campagne 2021/2022 ?
Les chiffres sont plus que illustratifs pour justifier les faibles résultats : Pour les quatre Directions techniques que compte le Ministère (DSP, DPSA, DEAFPR et la DPVC) qui avaient un budget prévisionnel de 1 325 073 800 francs CFA, 5% seulement ont été mobilisés durant toute la campagne. A cela s'ajoute la carence des agents assermentés pour la certification des semences au niveau de la Direction de Semences et Plan.
Au niveau de l'encadrement le taux de couverture est très faible par rapport à la norme. Les structures chargées des agents de l'encadrement (ANADER et SODELAC) connaissent d'énormes problèmes de financement de leurs activités qui les réduisent au simple paiement des salaires des employés qui comptent en plus plusieurs mois d'arriérés de salaires des années 2016, 2017 et 2018.
Il faut aussi noter que la gestion des tracteurs rétrocédés n'est pas maitrisée. Sinon les superficies ne pouvaient en aucun cas connaitre une baisse aussi sensible. C'est fort bien un paradoxe.
A tous les niveaux c'est le manque de financement des activés qui pose problème. Comment on peut réaliser un programme sans financement ?
On a l'impression que le Gouvernement ne prend au sérieux le secteur agricole. Si le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances et du Budget faisait de la bonne planification des ressources financières, il n'allait pas arriver à cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
On peut dire sans ambages qu'il y a un manque de volonté politique dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et d'aller vers une agriculture émergeante.
Cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle est une ignominie pour notre Pays le Tchad compte tenu de la disponibilité des facteurs de production incommensurable.
Les secteurs Agricole (agriculture et élevage), doivent être pris au sérieux au même titre que celui de l'Armée. Je dirai même mieux car on ne dispose pas des armes pour combattre la faim et les maladies.
La campagne agricole encours semble être encore plus compromise que celle qui a suscité la Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle. Car, au moment où nous faisons ce point de presse, il n'y a pas des intrants disponibles pour la fertilisation de sol.
Le problème des semences améliorées reste entier. Le phénomène du changement climatique doit interpeller à plus d'un titre car il faut adapter les cultures à cette situation.
Les arriérés des salaires des agents de l'ANADER et de la SODELAC ne sont pas payés. Ce qui impacte négativement la résilience de ces agents. Ce sont ces deux institutions qui sont à charge de la vulgarisation et de la formation.
Il faut signaler que la situation des arriérés des primes d'enquête de la DPSA des campagnes agricoles de 2015/2016, 2017/2018 et 2021/2022 n'est pas réglée. Nous sommes sans ignorer que les statistiques agricoles constituent le principal indicateur dans les prises de décisions pour la planification de l'Economie Nationale. Et si ces statistiques sont biaisées parce que les collectes des données sont mal faites, quelles bonnes orientations on peut avoir?
Déjà, juste après le lancement de la campagne le 27 mai dernier, les agents de l'ANADER et de la SODELAC commencent à connaître des retards de paiement de leurs salaires. C'est un mauvais signe pour la vulgarisation.
Le taux de couverture est en constance réduction car il y'a des départs des agents à la retraite et les cas des décès sont aussi récurrents. Mais on ne songe pas au remplacement.
L'on ne saurait occulter le sempiternel problème des conflits agriculteurs-éleveurs qui, ne fait que se développer avec des pertes des vies humaines. On ne peut pas aller au champ avec la peur de se faire flécher ou de recevoir une balle.
Un autre élément qu'il convient de souligner est les nominations de certains responsables qui ne connaissent, même pas, les vissions et missions des institutions à la tête desquelles ils sont portés. Ou même, s'ils connaissent, les valeurs sont sciemment foulées aux pieds parce qu'il ne faut pas quitter le poste avec les poches vides.
On connait les problèmes qui sont à l'origine de la faiblesse de la production mais on n'accorde pas d'intérêt et on s'accommode à faire une Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
Une interpellation urgente du Ministère des Finances et du Budget est nécessité capital si on veut sauver une partie de cette campagne. Je dis une partie parce que dans certaines zones il pleut depuis le mois d'avril.
Le plus souvent on se targue à dire que les gens critiquent mais ils ne font pas des propositions.
Pour n'est pas que le Pays reste englué dans cette situation de mendicité, je formule les propositions suivantes à l'endroit du CMT et de son Gouvernement :
- Instruire le Ministère des finances et du Budget à l'effet d'alléger les procédures des décaissements pour le financement des activités agricoles et pastorales ;
- Former et recruter des agents qualifiés pour la certification des semences ;
- Procéder, sans délai au paiement des arriérés des salaires des agents de l'ANADER et les primes d'enquête de la DPSA ;
- Renforcer l'effectif des conseillers agricole pour relever le taux d'encadrement. Pour votre information, il a été prévu le recrutement de 300 conseillers agricoles dont 189 seulement ont été intégrés dans le cadre de l'opération COVID-19. Depuis 2020, les 111 restants sont en attente de leur intégration.
- Nommer les cadres selon les critères des compétences avérées ;
- Faire adopter un Statut particulier pour les agents des Ministères œuvrant dans le développement rural ;
- Prendre à bras le corps le problème des conflits éleveurs-agriculteurs.
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Au cours d'un point de presse fait ce lundi 27 juin, le Secrétaire Général du Syndicat National des Agents de Développement Rural, BAGAO NDIKWE BADINGA dénonce l'état d'urgence alimentaire et en même propose des pistes de solutions.
Le 1er juin 2022, les hautes Autorités de la République ont, par Décret, déclaré l'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
Cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle a attiré l'attention du SYNADER et l'amène à faire une analyse quelque peu critique en dépit des potentialités dont dispose le Pays.
Le Tchad est un Pays à vocation Agro-Sylvo-Pastoral qui dispose des vastes étendues des terres arables, de l'eau et des écoles de formation des techniciens dans les domaines agricole et pastoral.
Depuis deux décennies il est entré dans le cercle des Pays producteurs de pétrole. Plusieurs Projets et Programmes interviennent dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Des institutions des recherches et de vulgarisation existent. Au-delà, l'agriculture est dite modernisée par l'acquisition des tracteurs depuis plus d'une décennie, bien d'autres potentialités qui peuvent permettre de produire assez pour nourrir et au besoin exporter des excédents des productions.
Le SYNADER se pose la question de savoir qu'est qui peut justifier cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle?
Au regard des résultats de la campagne agricole 2021/2022 produits lors des journées-bilan et programmations de la campagne 2022/2023 tenues à Amtiman, il ressort que les superficies des céréales et des tubercules ont connu une baisse de 3.7% et 5,3% respectivement. La production céréalière est en baisse par rapport à celle de 2020 et par rapport à la moyenne quinquennale de 9,09% et 9,14%.
La production des tubercules est également en baisse de1, 5% et en dessous de la moyenne de (-8,5%).
A la question de savoir qu'est-ce qui est à l'origine de cette baisse qui est observée sur tous les plans, l'on doit se demander également quels ont été les moyens mobilisés pour cette campagne 2021/2022 ?
Les chiffres sont plus que illustratifs pour justifier les faibles résultats : Pour les quatre Directions techniques que compte le Ministère (DSP, DPSA, DEAFPR et la DPVC) qui avaient un budget prévisionnel de 1 325 073 800 francs CFA, 5% seulement ont été mobilisés durant toute la campagne. A cela s'ajoute la carence des agents assermentés pour la certification des semences au niveau de la Direction de Semences et Plan.
Au niveau de l'encadrement le taux de couverture est très faible par rapport à la norme. Les structures chargées des agents de l'encadrement (ANADER et SODELAC) connaissent d'énormes problèmes de financement de leurs activités qui les réduisent au simple paiement des salaires des employés qui comptent en plus plusieurs mois d'arriérés de salaires des années 2016, 2017 et 2018.
Il faut aussi noter que la gestion des tracteurs rétrocédés n'est pas maitrisée. Sinon les superficies ne pouvaient en aucun cas connaitre une baisse aussi sensible. C'est fort bien un paradoxe.
A tous les niveaux c'est le manque de financement des activés qui pose problème. Comment on peut réaliser un programme sans financement ?
On a l'impression que le Gouvernement ne prend au sérieux le secteur agricole. Si le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances et du Budget faisait de la bonne planification des ressources financières, il n'allait pas arriver à cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
On peut dire sans ambages qu'il y a un manque de volonté politique dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et d'aller vers une agriculture émergeante.
Cette Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle est une ignominie pour notre Pays le Tchad compte tenu de la disponibilité des facteurs de production incommensurable.
Les secteurs Agricole (agriculture et élevage), doivent être pris au sérieux au même titre que celui de l'Armée. Je dirai même mieux car on ne dispose pas des armes pour combattre la faim et les maladies.
La campagne agricole encours semble être encore plus compromise que celle qui a suscité la Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle. Car, au moment où nous faisons ce point de presse, il n'y a pas des intrants disponibles pour la fertilisation de sol.
Le problème des semences améliorées reste entier. Le phénomène du changement climatique doit interpeller à plus d'un titre car il faut adapter les cultures à cette situation.
Les arriérés des salaires des agents de l'ANADER et de la SODELAC ne sont pas payés. Ce qui impacte négativement la résilience de ces agents. Ce sont ces deux institutions qui sont à charge de la vulgarisation et de la formation.
Il faut signaler que la situation des arriérés des primes d'enquête de la DPSA des campagnes agricoles de 2015/2016, 2017/2018 et 2021/2022 n'est pas réglée. Nous sommes sans ignorer que les statistiques agricoles constituent le principal indicateur dans les prises de décisions pour la planification de l'Economie Nationale. Et si ces statistiques sont biaisées parce que les collectes des données sont mal faites, quelles bonnes orientations on peut avoir?
Déjà, juste après le lancement de la campagne le 27 mai dernier, les agents de l'ANADER et de la SODELAC commencent à connaître des retards de paiement de leurs salaires. C'est un mauvais signe pour la vulgarisation.
Le taux de couverture est en constance réduction car il y'a des départs des agents à la retraite et les cas des décès sont aussi récurrents. Mais on ne songe pas au remplacement.
L'on ne saurait occulter le sempiternel problème des conflits agriculteurs-éleveurs qui, ne fait que se développer avec des pertes des vies humaines. On ne peut pas aller au champ avec la peur de se faire flécher ou de recevoir une balle.
Un autre élément qu'il convient de souligner est les nominations de certains responsables qui ne connaissent, même pas, les vissions et missions des institutions à la tête desquelles ils sont portés. Ou même, s'ils connaissent, les valeurs sont sciemment foulées aux pieds parce qu'il ne faut pas quitter le poste avec les poches vides.
On connait les problèmes qui sont à l'origine de la faiblesse de la production mais on n'accorde pas d'intérêt et on s'accommode à faire une Déclaration d'Urgence Alimentaire et Nutritionnelle.
Une interpellation urgente du Ministère des Finances et du Budget est nécessité capital si on veut sauver une partie de cette campagne. Je dis une partie parce que dans certaines zones il pleut depuis le mois d'avril.
Le plus souvent on se targue à dire que les gens critiquent mais ils ne font pas des propositions.
Pour n'est pas que le Pays reste englué dans cette situation de mendicité, je formule les propositions suivantes à l'endroit du CMT et de son Gouvernement :
- Instruire le Ministère des finances et du Budget à l'effet d'alléger les procédures des décaissements pour le financement des activités agricoles et pastorales ;
- Former et recruter des agents qualifiés pour la certification des semences ;
- Procéder, sans délai au paiement des arriérés des salaires des agents de l'ANADER et les primes d'enquête de la DPSA ;
- Renforcer l'effectif des conseillers agricole pour relever le taux d'encadrement. Pour votre information, il a été prévu le recrutement de 300 conseillers agricoles dont 189 seulement ont été intégrés dans le cadre de l'opération COVID-19. Depuis 2020, les 111 restants sont en attente de leur intégration.
- Nommer les cadres selon les critères des compétences avérées ;
- Faire adopter un Statut particulier pour les agents des Ministères œuvrant dans le développement rural ;
- Prendre à bras le corps le problème des conflits éleveurs-agriculteurs.
Djangbei Franklin
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