Communiqué de la Coordination des Ulémas du Tchad concernant la loi sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des filles

Le pays traverse une période critique, et il n'est pas acceptable pour ceux qui veulent être fidèles à leurs responsabilités, cherchant à réaliser la paix sociale, la sécurité et la stabilité dans le pays, de créer des problèmes et des crises contre la majorité du peuple tchadien musulman. Sachez bien que nous, les musulmans, ne pouvons accepter aucun texte dans aucune loi qui va à l'encontre de l'ordre du Créateur, qu'Il soit glorifié, quels que soient les pressions ou menaces.

Monsieur le Président de la République, les musulmans représentent la grande majorité dans ce pays, mais pourtant, ils n'ont jamais demandé d'imposer les lois islamiques aux non-musulmans.

Pourquoi alors une toute petite minorité de citoyens, à qui sont confiées des responsabilités, persiste-t-elle à perturber la majorité silencieuse, à créer des troubles et des crises ? La situation est entre vos mains, Monsieur le Président. La corde d'Allah est solide.

Nous vous prions de ne pas faire de notre religion un jeu entre les mains de pays ou d'organisations internationales dont les objectifs sont bien connus : éradiquer l'Islam de la vie des musulmans.

Notre pays n'est pas pauvre pour céder aux pressions des organisations ou des pays ou des lobbies internationaux. C'est un conseil fraternel, c'est un droit envers vous. Si nous ne le disons pas, nous serons interrogés devant Dieu, le Jour du Jugement.

Nous croyons que Dieu vous a choisi pour être un leader fidèle et sincère, protégeant l'Islam et Sa loi contre les fauteurs de troubles, et un rempart solide pour défendre cette religion dont vous faites partie intégrante, et pour laquelle vous serez responsable.

Protégez cette religion et appliquez la justice parmi les gens, et vous trouverez le bien-être dans ce monde et dans l'au-delà.

Annexe : Textes contraires à l'Islam

1. La liberté totale pour la femme est contraire à la charia islamique.

2. L'interdiction du mariage des filles avant 18 ans est contraire à la tradition du bien-aimé Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui).

3. La légalisation de la prostitution pour les femmes de plus de 18 ans est rejetée par la religion et les coutumes.

4. La criminalisation de la restriction des femmes à sortir sans l'autorisation de leur tuteur est une ingérence dans la loi divine.

5. La criminalisation de l'interdiction pour les hommes de pratiquer des actes médicaux sur les femmes enceintes et la découverte de la nudité de la femme musulmane devant un homme étranger est interdite et une violation flagrante de l'honneur et de la dignité de la femme.

6. La réprimande des restrictions commerciales et économiques imposées aux femmes, qui doivent se faire selon des conditions spécifiques si elles sont respectées et si les obstacles sont levés.

7. La suppression de la responsabilité légale du mari sur sa femme.

8. Le privation des filles de soins et de guidance familiale est contraire à l'Islam.

9. L'interdiction du mariage entre proches autorisés par la charia islamique.

10. L'autorisation de la prostitution et sa protection, ce qui favorise la propagation de l'adultère, qui est interdit en Islam.

11. L'incitation à la rébellion des filles contre leurs tuteurs.

12. La privation des femmes de leurs droits légaux qui sont dus par les hommes.

13. Détacher la femme des valeurs islamiques et la traiter comme une marchandise utilisée selon les besoins.

14. Soutenir et protéger les prostituées. Cela encourage la corruption.

Ce sont là quelques exemples des nombreuses violations des principes islamiques.