A N'Djamena, les difficultés d'accès à l'emploi emmènent certains jeunes à exercer des petits métiers pour subvenir à leurs besoins. Le métier de conducteur de moto-taxis appelé communément clandoman en fait partie. Cependant dans la pratique, les jeunes clandoman fixent des prix exorbitants pour le déplacement et cela crée du mécontentement au niveau des clients. Les conducteurs de motos-taxis et leurs clients trouvent toujours le moyen de s'entendre sur le prix selon la distance. 

Les jeunes conducteurs qui s'adonnent au métier de moto taxis sont visibles un peu partout dans les différents arrondissements de la capitale. Dans des points stratégiques, aux carrefours, aux coins et rues de la ville. Ils ont tous un objectif commun : Gagner de l'argent pour subvenir à leurs besoins et aux besoins de leurs familles.

 A Sabangali, dans le 3e arrondissement de la ville nous avons rencontré un conducteur qui nous relate comment il s'organise au quotidien dans ce métier : je suis Madjita Omer, jeune diplômé en gestion de ressources humaines mais par manqué d'activités, j'exerce ce métier de clinomane depuis plus de 10 ans. Contenu des risques je ne travaille pas tard la nuit, ni tôt le matin. Aujourd'hui, dieu merci je m'occupe de ma petite famille et de mes parents avec cet argent gagner ici. Je ne pas eu assez de problèmes lieux à mon métier actuel ». Il ajoute qu'il discute du prix du transport avec ses clients par rapport à la distance.

Selon certains clients, le prix du transport chez les clandoman est abordable. Ils avancent que vue l'état de route dans certains quartiers de la capitale et de la rareté de carburant dans les stations-services ces derniers temps, les conducteurs de moto taxis ont raison de fixer le prix qu'ils souhaitent.

Somme toute, ces motos taxis rendent un véritable service à la population. Mais il reste que les clandoman harmonisent les prix par rapport aux distances et aux quartiers qu'ils desservent.

Samira Abdoulaye RABE