La Journée internationale des femmes, célébrée tous les ans à la date du 8 mars, est l'occasion de renforcer l'autonomisation des femmes dans tous les domaines. Il faut rappeler que la Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations Unies en 1977, célébrée dans presque tous les pays à travers le monde.

Pour LAMABEI Doumla Laura présidente de l'Association WOMEN'S POWER que nous avons rencontré, ‘'le 8 mars n'est pas seulement le fait de porter les pagnes ou assister aux défilés'', mais c'est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Selon elle, l'objectif ne doit pas être perdu de vue et il y a des questions fondamentales que doivent se poser les défenseurs des droits des femmes. Comme par exemple : Quel est le bilan de la situation des femmes ? Les droits des femmes sont-ils respectés ? La dignité des femmes est-elle respectée ?

Cette journée est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde, organisés par des mouvements et associations (parmi lesquelles Amnesty International) pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d'améliorer la situation des femmes.

Depuis sa création WOMEN'S POWER à organisée plusieurs activités dont : l'autonomisation des jeunes filles et femmes par la formation et l'insertion professionnelle, prévention & Sensibilisation, valorisation de l'image des filles & la confiance en soi, renforcement des capacités des filles et filles-mères. Les bénéficiaires étaient des jeunes filles mères, jeunes adolescentes en état de grossesse précoce les motivés pour réussir leur scolarité.

Depuis quelque temps, l'association a lancé une campagne de sensibilisation sur un sujet qui semble être tabou jusqu'à présent dans la société tchadienne. ‘'Dans le cadre des revendications, notre association a décidé de lutte pour que la dignité de chaque femme soit respectée, pour cela notre lutte est accès sur la stigmatisation des règles, les tabous autour, la précarité menstruelle.'' nous confie Doumla Laura.

Enfin, pour la présidente de WOMEN'S POWER, son association entend constituer à œuvrer au côté de la jeunesse tchadienne et des femmes en particulier sur tous les plans. '' Nous estimons que la dignité de la femme est une valeur qu'elles ne peuvent perdre pour aucune raison au monde. C'est dans ce contexte que nous allons lutter de sorte à ce que les conditions soient réunis pour pouvoir leurs assurer une intimité digne, pour qu'elles soient informées de leurs situations intimes qui n'est ni une maladie, ni un Handicap.'' a-t-elle ajouté.