Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré, dans un communiqué, que l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie, John Sullivan, a rencontré le numéro deux de la diplomatie russe, Alexander Grouchko

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé, ce mercredi, avoir reçu la réponse écrite de Washington aux propositions de Moscou sur les garanties de sécurité dans le cadre de la crise ukrainienne.

Par voie de communiqué, la diplomatie russe a indiqué que l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie, John Sullivan, s'est présenté au siège du département des Affaires étrangères et a rencontré le numéro deux de la diplomatie russe, Alexander Grouchko.

Et le département des Affaires étrangères de préciser que « John Sullivan a remis la réponse écrite de son pays à la proposition de traité entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie sur les garanties de sécurité » dans le cadre de la crise ukrainienne, qui prévoit notamment d'interdire tout nouvel élargissement de l'Alliance atlantique à l'Europe orientale.

L'Agence de presse d'Etat russe TASS, a rapporté que Sullivan est arrivé, mercredi en fin d'après-midi, au siège du ministère russe des Affaires étrangères, où il est resté près d'une demi-heure, avant de quitter les lieux sans répondre aux questions des journalistes.

Le 17 décembre dernier, la Russie avait présenté deux propositions de traités avec les États-Unis et l'Otan, sur les garanties de sécurité dans le cadre de la crise en Ukraine.

Les deux documents, intitulés « traité entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie sur les garanties de sécurité » et « accord sur les mesures pour assurer la sécurité de la Fédération de Russie et des Etats membres » de l'OTAN, ont fait l'objet ces dernières semaines, d'âpres discussions entre Moscou et Washington.

Moscou refuse tout nouvel élargissement de l'Alliance atlantique à l'Europe de l'Est, ainsi que l'établissement de bases militaires américaines dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.

Selon le ministère russe de la Défense, il serait question à travers ses discussions de « garantir que l'Otan ne s'étendra pas vers l'est au détriment de l'Ukraine et d'autres pays, de s'engager à ne pas déployer de nouveaux missiles américains de courte et moyenne portée en Europe au risque d'aggraver radicalement les conditions de sécurité sur le continent, ainsi que de limiter les activités militaires de l'Alliance atlantique en Europe et éviter de créer des « contingents avancés ».

La Russie mène actuellement des exercices conjoints avec la Biélorussie et a massé environ 100 000 soldats à la frontière ukrainienne.

Les pays occidentaux et Kiev accusent Moscou de masser ses troupes aux frontières de l'Ukraine en vue d'attaquer le pays.

Moscou nie une telle intention et assure que ce déploiement militaire est une réaction contre la posture « menaçante » de l'Otan à ses frontières.

Washington a menacé d'imposer des sanctions à la Russie si elle lançait une offensive contre l'Ukraine.

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