L'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH), a organisé, ce lundi 29 Juillet 2024, au Centre Beyadi de Sarh, un atelier de formation des journalistes des trois provinces notamment, la province du Mandoul, du Moyen Chari et du Logone Oriental. C'est le gouverneur de la province du Moyen-Chari, ABDERRAMANE AHMAT BAROU qui a procédé au lancement de cette formation.

Durant deux jours, les participants auront à débattre sur les questions relatives aux fausses informations «Fake news» et des discours de haine, les normes nationales et internationales sur la diffusion des Fake news et des discours de haine, la stratégie et plan d'action des Nations Unies sur les discours de haine.

Le Vice Président de l'Union des journalistes Tchadiens, Leubnoudji Tah Nathan a dans son intervention indiqué que le monde actuel est en gestion de la révolution numérique ou les discours de haine bat son plein. C'est dans cette optique qu'il est important d'outiller les hommes des médias afin d'en faire face et livrer des informations claires et vérifiées.

Pour le représentant du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme Chabi Hubert Mongadji, les Fake news et les discours de haine sont souvent enregistrés dans nos sociétés y compris pendant la période des élections, ceux qui sont sources de tension sociale et qui rend sensible sur les périodes électorales surtout en Afrique au regard des conséquences graves la population. C'est pourquoi le Haut Commissariat des Nations Unies est en guerre afin d'en stopper.

Du côté de représentant de la HAMA, Ali Mahamat Mbodou affirme que les journalistes sont tout le temps confrontés aux discours de haine et Fake news effets dévastateurs sur le vivre ensemble et source des conflits intercommunautaires c'est pourquoi il faut être beaucoup plus vigilants dans la diffusion de l'information.

Ouvrant les travaux, le gouverneur de la province du Moyen-Chari ABDERRAMANE AHMAT BARGOU a précisé que le rôle du journaliste est de prévenir une culture de paix et de cohésion sociale. D'ajouter que les moments des élections sont des moments de choix, d'expression populaire, mais aussi et surtout qu'elles ne doivent en aucun cas devenir une période de division, de violence ou de la haine.

Déoudé Ndilbé Appolinaire