La cérémonie officielle de leur libération a eu lieu ce mardi 18 janvier à la maison d'arrêt et de correction de Klessoum de N'Djamena.

Pour le Garde des Sceaux, ministre de la justice, chargé des droits humains, Mahamat Ahmat Alhabo, cette libération entre dans le cadre des préparations du dialogue national inclusif qui permettra à tous les fils et filles du Tchad d'y participer. C'est ainsi, les plus hautes autorités ont décidé d'amnistier les compatriotes, a souligné le ministre. Pour lui, c'est un acte de pardon: << Cet acte de pardon, faut-il le souligner, est à saluer car il est le gage du rétablissement de la confiance entre le fils et les filles du Tchad, et de la paix sociale tant réclamée>>.

Il faut rappeler que, les bénéficiaires sont les éléments du Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement (MPRD ). <<MPRD est un mouvement rebelle basé à Korbol une localité située dans le sud du Tchad dirigé par le passé par le feu Colonel Djibrine Dassert. Mais, actuellement, ce mouvement est dirigé par Djedouboum Sadoum>>, nous confie un des bénéficiaires qui préfère garder l'anonymat. Aussi d'ajouter : << Nous souhaitons à ce que cette libération soit générale. Puisque, nous étions 37 personnes à être arrêtées depuis le 20 août 2020 au temps du Maréchal, Idriss Deby. Mais, nous ne sommes que 21 à bénéficier de cette Amnestie. Nous sommes vraiment inquiet pour nos camarades qui sont encore restés en prison>>.

S'agissant du sort des éléments du FACT, le ministre de la justice répond, qu'ils sont des prisonniers de guerre et qu'ils seront gérés par la convention de Genève : << Les éléments de FACT, sont des prisonniers de guerre. Ils sont gérés par la convention de Genève. Ils ont traitement spécial>>.

C'est suite à la loi 007/ PCMT/2 ou q021 portant Amnistie Générale pour des faits d'atteinte à l'intégrité de l'État et aux délits d'opinion du 30 décembre 2021 que ces derniers en ont bénéficié.