Ce samedi 28 octobre 2023, six (6) partis politiques ont signé le protocole d'accord marquant leur entrée dans le Cadre national de concertation des partis politiques. C'était au cours d'une cérémonie de signature d'accord qui a lieu de sein de ladite institution.

Les partis Rassemblement du peuple du Tchad (RPT), Paix et cohésion sociale (PCS), Les démocrates révolutionnaires (LDR), Marche pour la refondation de la concorde (MRC), Parti pour le rassemblement des démocrates pour l'alternance (PRDA) et Emergence pour le développement du Tchad (EDT), à travers leurs responsables, ont signé le protocole d'accord du 2 mars 2023 marquant leur entrée dans ce cadre de concertation.

Créé conformément aux résolutions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), le CNCP compte avec ces nouvelles adhésions, plus de 200 partis partis politiques. « Ce cadre est conçu pour faciliter les débats politiques de manière concertée mais qui n'entame en rien l'indépendance de chaque parti qui poursuit une idéologie qui lui est propre », situe Dr Nasra Djimasngar, coordinateur du CNCP.

Les maux qui minent le pays, dit-il, se trouvent à deux niveaux. Le premier est lié à la violence, qu'elle soit verbale ou physique et le second est la course effrénée à l'argent et à l'enrichissement illicite. « Cela pousse les partis politiques à entrer dans la délation alors que l'objectif de la création des partis politiques est la conquête du pouvoir. Mais avant de conquérir le pouvoir, il faut contribuer à une prise de conscience nationale par rapport à tout ce qui est paix et vivre-ensemble. Le peuple tchadien nous observe et nous sommes des leaders. Le peuple est l'image de ses leaders », appelle le coordinateur.

Il invite ces chefs de partis politiques à œuvrer pour l'intérêt général en contribuant à une bonne gestion et une bonne orientation des fonds publics. « L'argent, tout le monde en a besoin, même moi, mais quel genre d'argent ? Comment obtenir cet argent-là ? Nous devons tous ensemble, dans le cadre des débats que nous allons organiser, débattre de ces choses pour aider le pays en ce qui nous concerne », annonce Dr Nasra Djimasngar.