Au cours d'un point de presse, animé, ce samedi 30 septembre 2023 dans les locaux de la radio FM Liberté, le Président du des Intellectuels Socialistes Tchadiens pour l'Evolution (PISTE) Natoï-Allah Ringar, a affirmé que l'Afrique a besoin d'un partenariat gagnant-gagnant.

Voici l'extrait de sa déclaration

Dans une démocratie fonctionnelle, la violence doit être condamnée sous toutes ses formes. Les événements qui ajoutent le climat politique, ces derniers temps en Afrique de l'Ouest nous préoccupent sérieusement au PISTE. Notre préoccupation est d'autant plus fondée qu'il est fort à redouter le fait de domino qui se traduisait par un chaos généralisé en Afrique francophone au grand dam de nos peuples qui aspirent à une vie pacifique et au développement harmonieux qui sont profitables à tous les citoyens africains.

Oui, l'Afrique et les africains ont besoin de la paix et de la stabilité pour travailler à leur épanouissement. Cela implique la fin du partenaliste occidental. Au 3e millénaire, aucune nation ne peut se targuer de vivre de l'autarcie, loin s'en faut.

Mais l'Afrique a besoin d'un partenariat gagnant gagnant. A cet égard justement, nous demandons à la France qui est partenaire traditionnel de s'accommoder de la nouvelle donne. Il n'y a point de sentiment anti-français en Afrique, mais la jeunesse africaine est contre la politique rétrograde de la France.

Le parti PISTE établit une corrélation entre l'instabilité politique dans des pays africains francophones et les fraudes électorales. Aussi, dans les perspectives de consultation référendaire à venir, le PISTE enjoint-il le Gouvernement de mettre les bouchées doubles pour l'organisation d'un référendum libre, transparent et démocratique. Il va sans dire qu'il est impérieux pour le gouvernement de transition de travailler à l'atteinte des résultats, qui soient acceptés par tous à travers une campagne de sensibilisation dynamique, impliquant toutes les forces vives de la nation, notamment les acteurs politiques. Dans cette lancée, le parti PISTE réclame la place des fédéralistes dans le Gouvernement d'Union nationale.

A cet effet, nous demandons au Gouvernement de Transition de payer une subvention forfaitaire à tous les partis légalement constitués. Bien plus, en conformité avec la loi du pays, nous exigeons le payement des subventions dues aux partis déclarés éligibles par la cours suprême. La crédibilité de cette prestigieuse institution en dépend !

Guiradoum Koule Denis