Déclaration du Président de la CASAC

Mesdames et Messieurs, comme vous le savez tous, notre Pays le Tchad vient de fêter ses 63 années d'indépendances dans une atmosphère de paix et de cohésion sociale.

Rappelons une fois de plus que les Tchadiens aspirent dans leur écrasante majorité à la paix et au développement.

Il va sans dire que nous sommes tous condamnés à mutualiser nos efforts pour laisser éclore un modus vivendi qui portera notre pays et son peuple vers le paroxysme du développement.

Le destin est cruel et l'ironie amère, les pays qui nous entourent, jadis exemple de modernité pour certains, sont, aujourd'hui, hélas, dans un état de capharnaüm et d'effritement indescriptible ; La guerre et ses tourments sont les principaux responsables des situations ubuesques susmentionnées.

Nous sommes, aujourd'hui, plus qu'avant, interpellés.il est hors de questions de demeurer apathique et impassible face à ces malheurs qui assaillent nos voisins. Nous sommes dans l'obligation engagée de mobiliser notre génie, voire notre intelligence citoyenne pour vulgariser davantage les valeurs de paix, de stabilité et de cohésion sociale qui sommeillent en nous.

Il peut y avoir des mécontents, chose normale en démocratie, mais le dialogue demeurera, pour ainsi dire, la seule alternative viable et plausible, à même de résorber les différends qui peuvent parfois exister entre les concitoyens d'un pays.

La CASAC, par ma voix lance un appel vibrant à tous nos compatriotes, pour que chacun à l'église comme à la mosquée, à l'école et comme partout ailleurs, de favoriser et de partager les vertus du dialogue, de la tolérance et de la paix. Notre pays en a besoin.

A l'orée des échéances électorales qui planent à l'horizon, il est de bon aloi loisible à tous nos compatriotes de faire usage de leur droit civique et démocratique pour le renforcement de la paix et de la démocratie dans notre pays.

Nous rappelons, une fois de plus, s'il en était encore besoin, que seule la paix pourra nous permettre de pousser le curseur du développement vers son paroxysme. Toute démarche contraire à la paix ne pourrait qu'engendrer frustration, retard et épreuve.

Débarrassons-nous de tous les maux qui peuvent entraver et obstruer l'union entre tous les enfants de notre cher et beau pays le Tchad.

A nos compatriotes dans l'arrière-pays, de privilégier toujours les solutions pacifiques pour mettre définitivement terme aux conflits agriculteurs-éleveurs, qui sont, pour le moins qu'on puisse dire, un phénomène désastreux et hautement nuisible pour la cohabitation pacifique.

Les CASAC entamera dans les jours à venir des grandes actions de sensibilisation des masses dans les différentes régions du pays et également dans les différents quartiers de Ndjamena pour vulgariser davantage l'importance que revêt la pérennisation de la paix.

Nous saluons les dynamiques continues de dialogue, de pardon et de réconciliation en cours et nous pensons qu'elles sont un gage de cohésion et de salut, non moins important, qu'il faille primordialement maintenir.

Nous avons tous, bien plus que nous le croyons, le devoir de protéger la paix dans notre pays.

Mes frères et sœurs, luttons, avec la dernière énergie, contre les extrémismes, le tribalisme et les replis identitaires, néfastes pour l'éclosion de la société Tchadienne.

Le concept de développement est véritablement consubstantiel à la paix qui peut sévir dans un pays.

Alors, Il devenait bien subséquemment nodal pour nous de préserver et chérir cette paix pour favoriser le développement de notre pays.

Le Président de la CASAC

MAHMOUD ALI SEID