Les cheminots français ont lancé un mouvement de grève pour cette journée du mercredi 6 juillet, qui concernera l'ensemble du territoire.

Des perturbations sont attendues sur la plupart des lignes alors que la CGT, l'UNSA, SUD-Rail et la CFDT réclament des hausses de salaires pour faire face à l'inflation.

Sur les réseaux sociaux, la SNCF a annoncé des perturbations "sur l'ensemble des lignes", notamment sur le Transilien, les Trains à grande vitesse (TGV) et les Trains express régionaux (TER), pour lesquels le trafic sera "fortement perturbé", ainsi qu'un impact moindre sur les trains Intercités.

Tous les voyageurs dont les trajets TGV et Intercités ont été annulés, ont été prévenus par SMS ou courrier électronique, a indiqué le transporteur public français qui a proposé des changements de train.

"Nous invitons les voyageurs qui le peuvent à favoriser le télétravail, annuler ou reporter leurs déplacements prévus ce jour", a déclaré la SNCF qui a également proposé le remboursement des billets.

Le choix des syndicats de déposer un préavis de grève pour la veille des vacances d'été a suscité diverses réactions, allant de la colère d'un grand nombre de voyageurs au soutien exprimé par d'autres personnes.

"Je soutiens la grève à la Sncf dont les revendications sont complètement légitimes et partagées par beaucoup de travailleur·euses, du secteur public comme du privé. L'inflation et la stagnation des salaires rendent la vie de millions de gens de plus en plus difficile", a déclaré sur Twitter, la députée Insoumise, Danièle Obono.

Pour sa part, l'économiste Maxime Combes s'est fendu d'un tweet appelant les usagers à se révolter.

"Grève à la SNCF : les usagers devraient se révolter ... contre le sous-investissement chronique dans les lignes les moins fréquentées qui risquent tout simplement de disparaître si rien n'est fait, alors que les fréquentations augmentent et que l'urgence climatique est là", a-t-il estimé.

Selon les syndicats, les salaires des cheminots de la SNCF n'ont pas été revalorisés depuis 2014. Ils ont également exprimé leurs craintes sur l'ouverture du réseau ferroviaire à la concurrence privée.