Société : Sarah Koulamallah échange avec les enfants de la colonie de vacances au centre culturel Koulsy Lamko!

A la colonie de vacances gratuite dénommée « Départ avec le cœur », organisée par la compagnie théâtrale Hadre Dounia dans les locaux du centre culturel Koulsy Lamko de Habbena, les enfants et adolescents ont reçu la visite d'une légende oubliée par l'histoire, Sarah Koulamallah, la première tchadienne à ouvrir le premier salon de coiffure et esthétique au Tchad, ce vendredi 06 septembre 2024.

A la colonie, en dehors des cours et de l'initiation à l'informatique qui sont obligatoires pour tous les vacanciers, il y a également des groupes de professions et des ateliers des métiers choisi par les enfants et adolescents eux-mêmes. Ainsi, chaque profession et atelier porte le nom de celui ou celle qui a marqué l'histoire à travers ses œuvres. C'est ainsi que la promotion ‘'Coiffure'' de cette année est dédiée à Sarah Koulamallah.

Emue à l'entrée par la plaque de la colonie qui est le partage avec le cœur, elle confie se rappeler de son enfance à Ambassatna, à Gardolé, à Kabalaye et à Sabangali où, le partage est sans limite d'ethnies et de communautés.

Selon Mme Sarah Koulamallah, c'est elle la première à ouvrir un salon de coiffure au Tchad. « Après mon BEPECT, on voulait me donner en mariage précoce alors que je voulais continuer mes études, je suis obligée de fuir pour aller en Belgique chez mon grand frère et de là, j'ai appris la coiffure et l'esthétique pour venir ouvrir le premier salon au Tchad pas N'Djaména », rappelle-t-elle tout en prodiguant des conseils aux enfants et adolescents sur le respect des parents, des anciens et les symboles de la République.

Elle a demandé aux enfants de tenir les cours jusqu'au bout en se respectant et en se valorisant d'abord. « Ne vous sous-estimez pas, soyez fier de vous et de votre pays le Tchad. », dit-elle.

Mme Sarah Koulamallah promet de revenir partager les conseils avec les enfants et d'autres personnes avant la rentrée scolaire.

Pour le directeur artistique de la Compagnie théâtrale Hadre Dounia, Jean Kevin Ngangnodji, il est tout à fait normal d'honorer ceux et celles qui ont marqué l'histoire.

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