Journée de mobilisation aujourd’hui au Mali, devant l’appel de la junte au pouvoir qui dénonce les sanctions économiques imposées par la CEDEAO. On rappelle que les chefs de la diplomatie européenne s’apprêtent également à adopter aujourd’hui des sanctions contre la junte malienne », Bamako ne vacille pas face aux sanctions de la CEDEAO », lancer le site maliweb. « Il est temps de montrer qui nous sommes, héritiers de Modibo Keita », a déclaré Moussa Diarra, un ancien député cité par ce journal en ligne. Porte-parole du mouvement Yèrèwolo, Adama Ben Diarra, également cité par maliweb, a appelé les Maliens à sortir en masse pour « montrer votre soutien à la transition “Et il a dénoncé ce qu’il appelait le” Embargo français À propos du Mali.

De son côté, le journal le républicain souligne que d’autres réunions sont prévues aujourd’hui » À l’intérieur et à l’extérieur du pays “. Le but de ces mouvements de mobilisation est « clair comme de l’eau de roche. Il s’agit de répondre à la CEDEAO et à l’UEMOA, après les sanctions imposées au Mali. », lors du sommet extraordinaire tenu à Accra, au Ghana, rapporte le républicain.

Le panafricaniste Gbagbo soutient le peuple malien

La presse malienne, mais pas que. En Côte d’Ivoire, le Mali fait aussi la une de certains journaux. Et à juste titre, puisque, comme souligné jeune afrique, l’ancien président Laurent Gbagbo mais aussi la star du reggae Alpha Blondy, comme de nombreux mouvements citoyens, dénoncent les sanctions contre Bamako.

Dans un communiqué publié le 11 janvier, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, « dans la droite ligne de son orientation résolument panafricaniste », se déclare debout« fermement avec le peuple frère du Mali “et trouve” mesures de représailles excessives et intrusives prises par la CEDEAO “. Figure respectée de la gauche africaine, l’ancien chef de l’Etat se dit aussi prêt à « soutenir toute approche de solution pacifique de la crise au Mali “, État jeune afrique