C'était en présence de son collègue ministre d'Etat, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation Dr Tom Erdimi et de plusieurs autres personnalités.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou a dit que la présence des acteurs est un signe de leur soutien au secteur de la santé.

Le projet apporte un soutien institutionnel aux différents départements ministériels et couvre les provinces de N'Djamena, du Logone Occidental et du Ouaddaï et répond aux préoccupations sanitaires des communautés a ajouté le secrétaire général qui a présenté ensuite l'équipe dirigeante à l'assistance.

Le coordonnateur du PASST3 Dr Hamid Djabar a saisi l'opportunité pour présenter les axes majeurs du projet tout en énumérant le contexte et les priorités, le cadrage, le plan de financement des différentes composantes et les autres aspects qui composent le projet.

La secrétaire générale du ministère du genre et de la solidarité nationale, madame Moudalbaye Apolline a dit que le Tchad s'est engagé à faire de la politique genre, une condition pour le développement socioéconomique. L'approche genre est inclue dans toutes les politiques publiques et le PASST3 répond bien à cette obligation mais renforce aussi la politique nationale de santé devait-elle précisé. Elle a exhorté les parties prenantes à l'abnégation pour la réussite du projet.

Pour le premier conseiller de l'ambassade de France au Tchad Gilles Roussey, représentant l'ambassadeur de France au Tchad, le projet cadre bien avec la feuille de route de la Transition et donne des possibilités aux ministères concernés de répondre aux besoins de santé des populations cibles.

Il a fait remarquer ensuite que le projet est aussi un signal fort de l'excellence des relations entre le Tchad et la France et renforce l'appui aux ressources humaines en santé, facilite l'accessibilité aux soins, renforce la santé publique, la lutte contre le paludisme, la tuberculose, le VIH sida et améliore la santé sexuelle et reproductive. Il est revenu sur les moyens alloués par son pays pour les phases précédentes du projet et celle qui démarre.

Le présent projet a dit encore Gilles Roussey, est une réponse aux inégalités et à la promotion du genre et la demande en santé tout en accompagnant le Gouvernement dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Les services déconcentrés des provinces bénéficiaires seront impliqués dans la mise en œuvre et aussi les organisations de la société civile a ajouté le premier conseiller tout en appelant à l'engagement des opérateurs et des décideurs pour une meilleure exécution des activités du projet.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a indiqué que le projet s'inscrit dans le plan national de développement sanitaire et vise à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile à travers ses différentes composantes.

Le PASST3 intervient également pour améliorer la qualité de l'offre et de la demande a tenu à mentionner le ministre qui n'a pas manqué de signifier que la santé du couple mère-enfant et le bien- être sanitaire des populations sont au cœur de la politique nationale du Président de Transition Général Mahamat Idriss Deby Itno.

La présence massive des acteurs, explique l'engagement de chacun pour la réussite des actions tendant à renforcer le plateau technique et d'améliorer la prise en charge des populations a poursuivi Dr Abdelmadjid Abderahim. Il s'est réjoui également du démarrage effectif du projet et invité les acteurs à la cohésion et à la conviction pour le succès du projet.

Source Min de la santé.