« Oui bien sûr que je suis un Tchadien, je viens du Tchad. Moi je suis de Hissein Habré, je suis un Tchadien. Si tu veux me tuer, faut me tuer. » ………… Ces sont les propos de notre brave fils, enfant du sahel, petit-fils des combattants, Nassour Mahmat Issakh. 

Dans la nuit du 04 janvier, une vidéo a été partagée sur Facebook montrant un Tchadien torturé de façon indigne et horrible. Des hommes sans crainte de foi ni sens d’humanité le torture et exigent une rançon de 35 millions fcfa.

Ce jeune soldat a été enlevé par ces bandits en libyenne. Dans la même nuit, les Tchadiens avaient montré leur solidaire inestimable envers leur compatriote enlevé et torturé d’une manière inacceptable. En suite les hautes autorités tchadiennes notamment le ministre en charge des affaires étrangères a twitté en exprimant sa solidarité et son devoir.

Même l'ambassade de Libye au Tchad a réagi en affirment que l'affaire sera confiée aux autorités compétentes.

48h suivis, le jeune Nassour a été relâché par ses ravisseurs après avoir reçu les 35 millions. Par tels conditions ? on l’ignore jusqu’à présent, l’essentiel qu’il soit libre sain et sauf. Quelques heures après sa libération, il a envoyé un message de remerciement à tous les Tchadiens.

Nassour a été libéré, mais n’oublions pas qu’il y’a plusieurs tchadiens ou d’autres frères africains sont en prisons, traitaient comme des esclaves. Une grande majorité d’eux périssent encore dans les gouffres libyens.     

Cet événement rappelle aux Tchadiens à quel point ou il faut être comme un seul homme. Que ça soit dans le moment difficile ou dans le moment de joie. La diversité n’est qu’une richesse. Pas un handicap.

Nous retenons une vraie leçon, celle de ne plus différencier UN Tchadien parmi tant d’autres, du nord au sud, de l’ouest à l’est.  Tel qu’il soit : de sa culture, de sa peau, de sa religion ou de sa région. Il est Tchadien tout court.   

Aimons-nous vivants, aujourd’hui et pour toujours. Pour un Tchad meilleur, nous devrons être unis.

Abdoulaye Hassana Bichara