Cette expression date du milieu du XVI ème siècle, elle se rapporte bien évidemment à l'image de la vache laitière dont les hommes tirent "iniassablement" profil...

Une expression montre l'image d'une vache à qui on prend, tire, son lait, sans que celle-ci ne se révolte à son seul instant. Elle est mise en parallèle avec ses semblables, qui lui soutirent des avantages la plupart du temps financier, et qui donne tout de manière docile.

Le Guera est l'une des 23 provinces du Tchad et son chef-lieu est Mongo. Elle correspond à l'ancienne préfecture du Guera. 

Aujourd'hui compte 5 départements: Abtouyour, Barh-Signaka, Garada, Guéra et Mangalmé.

Superficie est de: 6127.900 ha= 61279 km2, pour 202.726 ha de terre cultivable. Le Guera compte de 26 à 28 cantons pour 1615 villages.

Action Contre la Faim (ACF) est une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la faim dans le monde.

En sécurité alimentaire et moyens d'existence, ACF soutient des activités génératrices de revenus, la mise en place et l'encadrement d'associations villageoises d'épargne et de crédit ainsi que les populations agricoles.

Aucune menace de famine déclarée dans la province 2023-2024, moins encore dans le département d'Abtouyour ( canton kenga ).

La nature était toujours clément dans cette partie de la terre.

POURQUOI VOULOIR VENDRE LE GUERA ?

Hier, c'était Idriss Dokony Adiker, qui a vendu la conscience de tous les chefs de cantons de la province du Guera à une somme de 75.000.000 fcfa au CMT/PCMT. Attention, certains chefs de cantons ont catégoriquement refusé l'achat puisque la dignité et l'honneur étaient hadjaraï, et n'ont pas pris de l'argent sale, qu'ils savaient l'argent des pauvres contribuables tchadiens. Par contre d'autres ont encaissé une somme de 3.000.000 fcfa par chef.

Aujourd'hui, un certain Abdel-Nasser Garboa, soit disant directeur adjoint de la présidence de PT Mahamat Idriss Deby, qui fait le marché de l'achat des consciences aux chefs des villages et leur chef de canton KENGA sa majesté Djimet Moussa Godi.

Que cherche-t-il dans ce canton kenga, de vouloir vendre ce grand canton ou bien tout simplement aider la population ? Cette question mérite une réponse !

Ici, il apparaît nettement la discrimination puisque le département compte 4 cantons à savoir: Danguéleat, Djonkor-Guera, Kenga, et Arabe Imar. Pourquoi seulement le canton kenga, y-a-t-il une idée dernier la tête en vouloir aider ces derniers, les naïfs ne comprendront pas et les analyseurs ont déjà la réponse.

Cette discrimination se définit comme étant le traitement inégal et défavorable appliqué à certaines personnes, groupes de personnes en raison notamment, de leur appartenance à mouvement philosophique ou politique.

La discrimination sociale est un processus lié au fait d'opérer une distinction concernant une catégorie sociale en créant des frontières, tout en visant à l'exclusion sociale sur les critères imaginaires...Cela n'est pas kenga !

Le plus important, c'est comment intégrer les populations locales du Guera au développement ?

L'achat de conscience, c'est une pratique honteuse de la politique dans la province du Guera!

Le PT Mahamat Idriss Deby, alors que les politiciens pour captiver les prochaines électoraux pour les locales à travers leur offre politique, les bonnes vieilles habitudes ont refait surface via les cadeaux de Noël avant Noël qui servent à l'achat des consciences de nos chefs des villages et leur chef de canton avec 1000/2000 sacs de mil, uniquement pour le canton kenga. Et les autres ?

L'achat des consciences, un jeu dangereux qui n'est pas près de disparaître dans la province du Guera.

Achat de conscience à travers des offrants, c'est un phénomène pittoresque au Tchad et particulièrement au Guera, triste scénario auquel n'échapperont pas les hauteurs puisque la nouvelle génération est consciente de la situation et savent bien qui est hadjaraï et qui ne l'est pas...

C'est une honte au vue de la population tchadienne, cette honte, qui est le moment choisi pour envahir discrètement et avoir des " ONE AND ONE " avec le chef de canton et chefs de villages, bref, les citoyens, d'utiliser leur état de misère crée par vous-même pour acheter leurs consciences en échange de cadeaux de 1000/2000 sacs de mil. D'avance, ce qui remet en cause la recevabilité des élus vis-à-vis de leurs mandats.

Lorsque l'élu offre de l'argent, des sacs de mils, de riz ou de l'huile etc... en échange de voix, pour se faire élire, il va sans dire qu'une fois aux affaires, il se préoccupera plus à se servir ses intérêts personnels que l'intérêt publique.

C'est normal puisque vous lui avez vendu votre dignité de citoyen, monnayant quelque chose en nature ou financier...

En vendant notre voix, nous devenons esclaves de la personne qui a acheté notre voix. Ne soyons pas des esclaves, parents hadjaraï !

Par conséquent, il serait judicieux pour chaque citoyen de se pose cette question: quelle défense de vos droits pourrait-on attendre d'une personne de qui on a pris des cadeaux du mil avant de voter pour elle ?

La réponse est simple: il devra d'abord récupérer le maximum de ses sous dépensés lors de campagnes électorales. Et puisque l'homme est un éternel insatisfait, il continuera à refléchir à un moment se faire encore plus d'argent, pendant que les revendications de la population seront toujours rangées, dans les tiroirs de ces escrots élus...

L'achat des consciences, cette pratique commence très mal, qui perdure et qui est légitimée, à partir de la province du Guera. 

Comment bannir cette pratique au Guera, avec les comportements de ses vrais fils et ses faux fils, et dans l'ensemble du pays ?

C'est la triste réalité du terrain au Tchad !

En résumé, il est important que chaque tchadien sache que voter n'est pas synonyme de vendre sa conscience, le droit de voter est un droit civique, un devoir patriotique qui doit se faire en toute liberté et sans aucune contrainte. Voir des citoyens accepter ce fait, le rend encore plus douloureux.

Le fait d'attribuer des dons dans une campagne ou avant la campagne est perçu comme normal par les militants qui ne se soucient plus scruter les projets de société proposés mais des dons qu'on leur octroie. Ventre affamé n'a point d'oreilles et cela les politiciens l'ont tellement compris qu'ils nous appauvrissent toujours pour mieux nous contrôler à leur guise. Le cas du canton kenga !

Chers compatriotes et chers parents de la province du Guera, ma carte d'électeur, c'est mon arme pour la démocratie et le respect des droits de l'homme... Osons-nous le changement !

Le cabinet civil de la présidence du Tchad constitue l'équipe de conseillers au service du chef de l'État, Mahamat Idriss Deby pour l'assister dans ses prises de décisions. Il y a à sa tête Idriss Youssouf Boy, le secrétaire général de la présidence et comprend le chef de l'état-major particulier, les conseillers diplomatiques ainsi qu'un certain nombre de conseillers spécialisés dans tels ou tels domaines.

Aucune règle juridique n'encadre la composition et l'organisation du cabinet de la présidence d'aller en aide à un canton au détriment des autres, leur pouvoir est limité...

Nb: il nous faut d'abord situer l'homme hadjaraï. Qui est hadjaraï et qui ne l'est pas et aussi qui est kenga et qui ne l'est pas, selon quels critères établir cette distinction ? Peut-être le bon Dieu a voulu que certaines personnes soient dévoilées pour permettre à la province d'être dans sa logique dignité et honneur à travers le Tchad. 

Barrons la route aux personnes mal intentionnées cherchent à salir le grand Guera pour leurs intérêts égoïstes.

Ne ratez-vous pas le prochain article, sera très riche...

" A chacun sa philosophie pour mieux comprendre !"

Gaya Ple Seïd